Message de la présidente du 30 avril

Publié le par Présidence Paris 3

Nous vivons actuellement une situation difficile, qui suscite une exaspération et une inquiétude grandissantes. Les causes en sont multiples. Celle qui focalise l'attention est le blocage du centre Censier. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, le blocage porte gravement  atteinte au fonctionnement de notre université et aux principes qui la fondent.

            Il ne faudrait pas pour autant se laisser enfermer dans le piège d'une  confrontation interne. Notre situation s'insère dans un contexte plus général, celui de la rupture du dialogue entre la communauté universitaire et ses autorités de tutelle. Cette rupture est à l'origine de la crise qui frappe actuellement de nombreuses universités françaises.

            Comment sortir de cette crise ? En ce qui concerne la situation du centre Censier, il n'existe pas de solution « miracle » à la disposition de la présidence. Nous avons fait en sorte d'éviter tout incident grave, mais je suis très consciente des grandes difficultés que cette situation impose aux personnels et aux étudiants, et de la lassitude qu'ils ressentent. Cependant, le recours à la force n'est ni acceptable sur le plan des principes, ni efficace. Seul un retour massif de la communauté universitaire et étudiante à l'université peut permettre de sortir de cette crise.

            Je rappelle par ailleurs la disposition votée par le Conseil d'administration de l'université le 6 avril : « Pour des raisons tant de principe que de l'égalité, dans l'intérêt de l'université et des étudiants, le Conseil d'administration exclut toute forme de banalisation du semestre en cours ». Les conseils de l'université ont déterminé les aménagements de l'organisation du semestre, qui vont permettre la transmission, sous différentes formes, des contenus de connaissance indispensables à une validation du semestre. Ces dispositions sont actuellement déclinées et adaptées au sein de chaque UFR. Il est de la responsabilité de chacun de participer activement à ce processus.

            Il va de soi que la sérénité ne pourra être retrouvée que si le dialogue est renoué au niveau national, et que si la communauté universitaire dans son ensemble est entendue et respectée. Mais précisément, nous ne pourrons peser réellement sur les évolutions en cours que si nous sommes capables de nous rassembler et d'assumer l'intégralité de nos responsabilités. Je suis pour ma part déterminée à continuer à défendre notre université et notre mission de service public. Je sais que je peux compter sur chacun d'entre vous.»     

Publié dans Actualités Paris 3

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D
Certes, beaucoup de facs soutiennent le mouvement, mais les autres doyens ont su adopter une position ferme qui a permis aux étudiants de poursuivre le semestre....
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